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Projets de construction

Eiffage aura la charge de construire la nouvelle prison de Sugny, près de Vresse-sur-Semois

Le consortium formé par Eiffage a remporté le marché public pour la nouvelle prison de Vresse-sur-Semois. Elle pourra accueillir 312 détenus et devrait entrer en service en 2028.

C'est suite à un échange foncier sur une surface de 7 hectares avec la commune de Vresse-sur-Semois que le SPF Justice a pu trouver le terrain nécessaire à la construction de sa nouvelle prison à Sugny.

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Google Earth

Une étape supplémentaire a été franchie dans le projet de construction de la nouvelle prison à Vresse-sur-Semois. Le Conseil des Ministres a choisi d'attribuer le marché au Consortium Eiffage pour le nouvel établissement pénitentiaire qui devrait voir le jour dans le courant 2028.

La Régie des Bâtiments a franchi une nouvelle étape dans le cadre du Masterplan "Détention dans des conditions humaines" avec la désignation du consortium chargé de construire la nouvelle prison de Sugny. Situé en province de Namur, ce complexe pénitentiaire de 312 places verra le jour sur une partie de l’ancienne base OTAN, à l’issue d’un échange foncier de 7 hectares avec la commune visant à préserver le patrimoine forestier local.

Pensée comme une maison de peine à sécurité moyenne-basse, la prison "des quatre bornes" offrira 306 cellules individuelles, six étant réservées aux détenus à mobilité réduite et douze cellules à usage temporaire. Le bâtiment mettra l’accent sur la lumière naturelle, l'ergonomie des circulations et mettra l'accent sur une conception écologique. Le bâtiment intégrera également un tribunal d’application des peines.

Porté via un partenariat public-privé de type DBFM (Design, Build, Finance, Maintain), le projet mobilise quatre groupements finalistes (Eiffage, Porte de Sugny, Futures Prisons Vresse, SRL Veli Vresse). Ils ont tous remis leur offre finale début 2024.

Les travaux sont planifiés de 2026 à 2028. À terme, environ 260 personnes y seront employées, dont 200 agents pénitentiaires, mais aussi des psychologues, directeurs, infirmiers, ainsi que du personnel technique. Une plus-value locale est attendue tant sur le plan économique qu’en matière de services. La durée de mise à disposition du site est prévue pour 25 ans, après quoi l’infrastructure sera rétrocédée à l’État. 

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