Le parc de logements est de plus en plus inadapté aux besoins en Belgique
Une étude d'ING vient de le mettre en évidence de manière très marquée : l'offre belge de logements ne suit pas l'évolution de la société belge caractérisée par une forte progression du nombre de personnes vivant seules.
L'étude d'ING met en évidence une progression très marquée du nombre de personnes vivant seules.

Le vieillissement de la population conjugué à la baisse de la natalité et à l'augmentation du nombre de personnes qui vivent seules a créé une distorsion de plus en plus importante entre l'offre de logements et la demande. C'est le constat inquiétant qui a été dressé par la dernière étude réalisée par ING sur le marché immobilier belge. D'ici à 2040 ce phénomène des personnes vivant seules représentera 40% de la population globale. De manière très précise, le Bureau fédéral du Plan a pu établir qu'à cette échéance, sur les 447.000 ménages supplémentaires, 71% seront des ménages d'une seule personne.
L'étude d'ING a par ailleurs permis d'établir que la hausse la plus marquée du nombre de personnes vivant seules est relevée chez les personnes âgées de 67 ans et plus. Dans cette mesure, compte tenu des effets de plus en plus marqués de l'inversion de la pyramide des âges, l’économiste d’ING Alissa Lefebre estime capital de prendre en compte rapidement l'évolution et de préparer dès maintenant l'offre de logements à ces évolutions. Selon elle, différentes solutions sont d'ores et déjà accessibles comme la division résidentielle et la réaffectation des bâtiments vacants.
Ne pas se préparer à cette évolution peut avoir des conséquences importantes De nombreuses personnes âgées continuent de vivre dans leur logement principalement pour des raisons sociales, même si ce logement est souvent devenu trop grand pour leurs besoins. Au sein des jeunes générations à la recherche d'un logement abordable et adapté, la situation quant à elle tendance à rendre les logements adaptés plus rares et donc plus chers.