Marché public lancé autour de la rénovation de la chapelle Sainte-Marguerite à Mons
Après avoir été négligée pendant plusieurs décennies, la chapelle Sainte-Marguerite va enfin pouvoir bénéficier d'un chantier de restauration.
Le projet de rénovation de la chapelle Saint-Marguerite arrive à point nommé : les lieux étaient en piteux état.
Véritable lieu emblématique, la chapelle Saint-Marguerite figure parmi les plus anciens bâtiments de la ville de Mons qui n'en manque pourtant pas. Ces dernières années, des travaux de préservation avaient été engagés pour éviter que le bâtiment ne se dégrade davantage, mais désormais, c'est d'une véritable restauration portée par la ville de Mons dont on parle. Dans ce cadre, un marché public global estimé à 3,5 millions d’euros TVA incluse a été lancé. Il permettra de désigner une équipe pluridisciplinaire regroupant architectes, scénographes, muséographes et spécialistes du patrimoine pour prendre en charge l’ensemble des étapes du projet, de la conception à la réalisation finale. Ce marché à procédure ouverte s’inscrit dans une logique de transparence et de qualité, tout en respectant les impératifs techniques et réglementaires liés à la restauration d’un bien classé.
Le site, dont les origines remontent au treizième siècle, comprend la chapelle, des annexes historiques et un jardin, constituant un ensemble patrimonial de grande valeur au cœur du centre-ville montois. Le projet vise non seulement à restaurer l’édifice dans le respect de son histoire et de son architecture, mais aussi à lui offrir une nouvelle vocation culturelle et muséale. Ancien musée Chanoine Puissant (1933-2004), le site accueillera désormais une exposition permanente dédiée à Anto Carte, figure majeure de la peinture montoise. Œuvres issues des collections communales, du Mundaneum ou encore de prêteurs privés y seront présentées dans une scénographie immersive et contemporaine.
Un comité scientifique, composé d’experts du patrimoine, d’historiens et de représentants culturels encadrera la démarche pour garantir la cohérence historique et artistique du projet. À terme, la chapelle restaurée viendra enrichir l’offre culturelle montoise aux côtés de la collégiale Sainte-Waudru, de l’Artothèque et du musée François Duesberg. Le bourgmestre Nicolas Martin insiste sur l’importance de ce chantier, qui «marque une volonté forte de valoriser notre patrimoine et de renforcer l’attractivité culturelle du centre-ville».