Saint-Gobain va mettre le turbo avec Lead & Grow
Après son plan Grow & Impact, le groupe Saint-Gobain a décidé de tourner une nouvelle page de son développement en s'engageant résolument dans le plan Lead & Grow. Un plan particulièrement ambitieux qui couvre la période 2026-2030 grâce auquel le groupe français affirme pouvoir tirer parti grâce à un leadership établi dans de nombreux pays (le communiqué de presse n'évoque pas moins de 80 pays).
Le 6 octobre, le directeur général du groupe Saint-Gobain Benoît Bazin a annoncé un plan de croissance d'envergure.
Le modèle repose sur des plateformes pays, des patrons locaux, mais aussi sur un marché mondial estimé à quelque 500 milliards d'euros et à de fortes opportunités de croissance. Au-delà de ce qui est déjà connu à propos de ce groupe, il est intéressant de noter que le nouveau plan compte capitaliser sur les segments des infrastructures et du non-résidentiel pour alimenter sa forte croissance. Ainsi, à l'occasion de la présentation faite à la presse, le groupe a évoqué comme vecteurs de croissance forte l'évolution démographique et l’urbanisation, notamment en Asie et dans les pays émergents ; la productivité sur chantier et la rénovation énergétique principalement en Europe, de même que l’adaptation des bâtiments et des infrastructures au changement climatique, notamment en Amérique du Nord. Ont également été évoquées à cette occasion la relocalisation industrielle liée à la démondialisation et l'incontournable économie circulaire qui permet de répondre à la rareté des ressources.
Et le groupe Saint-Gobain de préciser qu'il bénéficie d’une présence géographique attractive entre l’Europe de l’Ouest, au potentiel de reprise important, l’Amérique du Nord avec un marché structurellement porteur, l’Asie et les pays émergents tirés par la démographie et l’urbanisation. Avec Lead & Grow, le Groupe vise rien moins qu'une exposition renforcée aux géographies à forte croissance – Amérique du Nord, Asie-Pacifique et pays émergents – qui devraient à terme représenter près de 60% de son chiffre d’affaires, contre environ 50% aujourd’hui.